Orpheo Quoi ?
Je me suis rendu compte en rédigeant la newsletter, que je n’avais jamais expliqué pourquoi ce nom de « Orpheo Mundi » pour mon projet. Je pense que par rapport à son contenu, cela va de soit pour la plupart de mes lecteurs, mais j’ai tout de même envie de revenir dessus.
Vous connaissez sans aucun doute l’histoire d’Orphée? Ce n’est pas sa vie qui m’a inspiré ce titre mais plutôt sa mort. Après avoir perdu Eurydice, Orphée s’est lamenté comme tout bon veuf qui se respecte. Son deuil prit fin lorsque les bacchantes, ivres de vins, de luxure et d’autres substances prohibés, lui sont tombés dessus et l’ont massacré à main nues. Sa tête arrachée à rouler jusqu’à une rivière et a dérivé jusqu’à la mer. Elle finit par arriver sur une île où elle fut élevée dans un autel comme un prodige car elle continuait à chanter.
C’est comme ça que je perçois les arts. Cela peut paraitre glauque ou sordide, mais moi je vois ceci comme un chant de vie. Au delà de la tombe, il restes et enchantent les générations. Là où le corps du peintre pourri, ses peintures elles continuent à nous illuminer. Dans le silence de la mort, la voix des chanteurs continuent à nous parvenir .Objectivement, je ne comprends rien à ce monde dans lequel nous évoluons. Tout ce que je sais, et tout ce dont j’ai envie, c’est de participer un peu à ma manière à ce qui me semble être important. Un bon ami aime à dire que « nous somme tous une parcelle de la conscience divine ». Oui. Moi j’appelle ça l’Orpheo Mundi. je ne suis qu’un fil qui compose la trame collective. Pour l’instant, je n’ai rien transmis ni rien à transmettre. Après moi, il ne restera rien de moi si ce n’est ce petit quelque chose dont j’espère imprégner ceux qui me suivent à travers mes écrits. Disons que ma participation au monde est ma façon à moi d’être immortel.
Bon plus tard, je vous dirais tout sur la génèse de l’Orpheo, la Café des Liches et tout le reste
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