"Perfect Blue", une oeuvre parfaite de Satoshi Kon

Satoshi Kon nous a quitté le 24 aout 2010. Inutile de vous dire que j’ai été attristé par cette nouvelle, les images du film que je vais vous présenter me revenant en tête. Ma première réaction a été de me dire que j’allais parler de ce grand réalisateur, mais d’autres l’avaient déjà fait avec émotion et pertinence, à l’image de cette dessinatrice sur son blog.

Affiche du film "Perfect Blue"
Affiche du film « Perfect Blue »

« Perfect Blue », je l’avais vu lors sa sortie en location avec des amis. Comment dire… je suis resté cramponné à mon fauteuil pendant tout le film! Voici un petit résume: Mima est une chanteuse faisant partie d’un groupe d’idols. Pour remettre un peu dans le contexte, les idols sont des chanteuse japonaises jetables préformatées, castées, bénéfiant d’une lourde machine médiatique et nous servant de la soupe Liebig décongelée et recongelée, jouant sur leurs jolis minois de lolitas pour appater les otakus puceaux et les vieux pervers. Cette jeune fille annonce devant ses fans son départ pour se dédier à la comédie. Ici tout bascule…


Perfect Blue [VF] par Metalard

Des agresssions, des meurtres ont lieu dans son entourage. Est-ce un fan cinglé ? Est-ce quelqu’un qui la hait ? Est-ce elle? Toutes les pistes sont possibles. On étouffe avec elle, on s’enfonce et on gémit. La psychose se mêle au cauchemar. La réalité s’effondre, on croit la percevoir lorsque d’un coup on replonge la tête dans une eau vaseuse.

Manifestement ce film a marqué un certain nombre de réalisteur. Cet article ici montre d’ailleurs à quel point Darren Aronofsky « s’est inspiré » des scènes de « Perfect Blue » pour son « Requiem for a dream ».

Je me permets d’ajouter que si cette bande-annonce est en français, je vous sugère de regarder le film en VO sous-titré (ce que je suggère d’ailleurs pour tous les films) J’attire votre attention sur le fait qu’au Japon, doubleur est un métier à part entière, ce n’est pas une solution de repli comme c’est très souvent le cas en France (bien que cela tende à changer, il faut le reconnaitre)

Que ceux qui n’ont pas encore vu « Blue perfect » se jettent dessus. Vous comprendrez pourquoi Satoshi Kon a inspiré des réalisateurs connus et reconnus et pourquoi ça disparition endeuille les amoureux du cinéma

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