Spk, l'enfer à notre porte
Il y a longtemps de cela, tandis que je prenais quelques semaines de vacances, je reçus un sms d’une amie me disant « reviens vite ! ils veulent te remplacer par un Eugène blanc ». N’étant pas pressé de revenir travailler, j’ai pris mon temps mais était curieux de savoir qui faisait office de successeur en salle de pause. C’est là que je le découvris. Effectivement on se ressemblait pas mal au niveau du caractère et de l’attitude, et notre code vestimentaire était le même, chaussures de ville, vestes noires et combles de l’excentricité, parfois une chemise blanche. Finalement j’ai été flatté d’être comparé à cet être d’exception qui avait été attaché ministériel, puis avait bossé dans la musique etc. Bref quelqu’un d’atypique et de passionnant qui m’a beaucoup appris et m’a fait découvrir ce groupe qu’à mon tour je vous présente. Pourquoi je parle de lui ? Parce qu’il n’est plus là et que je voulais rendre hommage à ce grand personnage…
Passons donc à ce groupe appelé SPK. Je ne me permettrai pas de faire leur biographie car à vrai dire je ne connais rien d’eux d’autre que ce que mon vieil ami m’en a dit. Je vous invite cependant à visiter leur page sur Wikipedia ici et Lastfm ci-dessous.
Il m’avait prévenu J.F que la musique pouvait être dérangeante. Bien que j’étais au courant, je me m’attendais pas à ça. Ce premier morceau m’a donné l’impression d’être plongé dans les bas-fonds d’une usine stalinienne pourrie dans la banlieue de Kiev. C’est une explosion de nihilisme industriel que je me suis pris en pleine face
Vous êtes vous déjà réveillés d’un cauchemar en ayant l’impression d’y être encore? Avez-vous déjà eu la sensation d’avoir besoin de quelques secondes pour vous dire que « putain, ce n’était qu’un cauchemar »? Avez-vous déjà ressenti un stimuli qui d’un coup vous replonge dedans alors que vous êtes bien réveillés? C’est ce qui m’est arrivé avec ce second morceau. Cette nuit là, j’avais fait un cauchemar particulièrement violent et malsain. Pour une fois le réveil fût le bienvenu. je suis allé bossé. J.F avait pensé à moi et m’avait apporté les albums de SPK. Je suis rentré. J’ai commencé par Zamia Lehmanni: Songs of Byzantine Flowers dont est tiré ce morceau. Dès les premières notes, je me suis retrouvé dans ce cauchemar, cette musique semblait correspondre à chaque seconde de ce maudit rêve. Le lendemain il m’a parlé de son expérience avec cet album.
On peut détester cette musique, je le comprends aisément, toutefois ce groupe me semble intéressant à écouter, ne serait-ce que par curiosité intellectuelle.
Un grand merci à J.F pour cette découverte comme pour toutes les autres.
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