Onanirisme
Jasez, gentils, geignards, gitons, gente janséniste, jean-foutre !
Jésus gît, je jouis, j’ose et j’erre l’entrejambe gémissant à jamais.
Dix doigts de dettes du Diable déchirent mon dédale dysphorique ; délicieuse défonce.
Petite catin, fils de chien, ersatz d’humain, imitation de diablotin, sombre plaisantin,
Viens, danse entre mes reins.
Tiens bien mon sein, en ce lendemain sans tain je ne jure de rien :
Que tu me crus suspendu nu en rue aux us des futiles vertus en rut
Tu n’eusses perdu l’usufruit cru du fruit défendu et bu mon suc en jus.
Triste truisme, viens que je te tue.
Mais ce n’est pas vous que je loue.
À bout je bous debout sur un clou devant vous qui me sautez sur vos genoux tandis que vos mains enserrent mon cou.
Que de coups sourds lourds pour des amours sans détours sans toujours sans autre bout qu’un four car pour vous je ne suis qu’un trou issu d’un chou.
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