Ipagination, le temple des mots
Diantre, diable et foutre Saint-Dieu ! Que n’ont-ils pris la plume plus tôt ! Si j’avais croisé ce site il y a deux ans, sans doute ne me serais-je jamais lancé dans l’aventure de l’Orpheo Mundi.
J’ai connu Ipagination grâce à Yann Landry de la Tête de l’artiste. J’ai pu échanger quelques mots avec certains membres de l’équipe via Twitter. Ils sont ouverts, sympathiques, décomplexés et surtout passionnés et généreux.
Plus qu’un simple site, il s’agit d’un réseau pour les auteurs par des auteurs. Publication en ligne de textes originaux, critiques, ateliers d’écriture, tout est possible aux âmes dédiées au Verbe. La consécration vient avec la publication car ils ont également le statut d’éditeur.
Vous trouverez de tout : des paroles de chansons, des haïkus, des nouvelles, des romans, etc.
Arpenter ce domaine c’est comme flâner en quête de lectures inattendues dans l’antre d’un bouquiniste.
Si vous avez peur de vous noyer en arrivant, ce qui serait à mon sens une belle mort, dès la page d’accueil, vous avez accès au choix des lecteurs ainsi qu’à celui de la rédaction. Ce simple fait m’a donné d’office une bonne impression : il ne s’agit pas simplement d’un rassemblement d’egos cherchant à exposer leurs nombrils et se contentant d’aimer ce qu’ils écrivent : ils aiment lire, ils sont curieux, avides de découvertes. Ils forment un ensemble vivant et vibrant. Les auteurs trouvent tout de suite une communauté pour partager ; ils ne sont plus seuls devant leurs claviers.
Ils ont un nombre impressionnant d’auteurs, sachant en plus qu’ils viennent de fêter leur neuvième mois d’existence. Je ne peux que m’incliner respectueusement et confraternellement devant cette fantastique communauté. Ils sont pour moi un exemple stimulant.
Je disais en introduction que l’Orpheo Mundi n’aurait pas vu le jour si Ipagination avait existé plus tôt. Je vous rassure (ou vous inquiète) je ne compte pas saborder ce domaine. Simplement à l’époque, plutôt que de créer un site pour publier mes textes, je me serais probablement joint à leurs aventures. Cela m’aurait épargné bien des nuits blanches ponctuées par une consommation excessive de café et de nicotine en me permettant de ne m’occuper que des écrits et non de la gestion d’un site. Mais levons toute ambiguïté : j’aime ce réseau que j’ai créé, j’aime le temps que j’y ai passé, j’aime tout ce que je continue à apprendre et tout ce que cela m’a apporté. Mais je ne peux m’empêcher de me remettre dans la peau du jeune homme fringant que j’étais à l’époque qui ne savait pas faire un copier-coller. Le gain de temps aurait été énorme. Je suis heureux qu’un réseau si actif existe et permette aux écrivains d’avoir un peu de visibilité et de trouver des pairs.
Longue vie à Ipagination !
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