Deus ex Machina
« Deus ex machina » : le dieu apporté par la machine.
Nous sommes des antichrists car nous n’attendons pas le divin dans la machine ; c’est nous qui l’y installons. Quel est donc cet esprit auquel je fais référence ? Il est multiple, il est notre démon socratique. En vérité je vous le dis, nous sommes Légion luttant pour l’art. Ces lieux ne sont pas simplement un réseau, un site ou amas de blogs : il s’agit d’un temple où nous déposons en offrande nos créations et prions les muses. Au-dessus trônent Hugin et Munin, saints patrons inspirés par la glorieuse idylle de Klimt. Quel dieu nordique n’accepterait pas de perdre un œil pour gagner celui d’un esthète ?
Prométhée est au cœur de ce temple. Il est sur la croix et sourit de nos passions. Il a insufflé le feu en chacun de nous.
Nous sommes des antichrists dramaturges car ceci n’est pas la fin. Ce n’est que début d’une histoire qui n’en connaît pas.
Partons en quête de nos idoles ! Aimons-les ! Détruisons-les !
Mais surtout sachons choisir nos trinités.
Une fois n’est pas coutume, le Révérend que je suis quitte ces lieux pour mettre sa plume au service d’une cause humaine. Nous ne sommes rien sans humanité. Merci à tous ceux qui nous le rappellent.
Le Deus ex machina nous permet parfois d’accéder à la grâce. Il est possible aux impénitents lecteurs pénitents de compulser les versets de Maître Gzom et par une offrande de vous les offrir.
La vie continue en dehors de cette nef. Qu’il est bon de poursuivre ses prières artistiques par des symphonies célestes. L’heure des vêpres approche, soyez présents à la messe.
À genoux devant les muses, le menton dressé, le verbe haut, un livre dans une main et la plume ou le pinceau dans l’autre, entrez sans humilité dans cette Nef,
Mes frères
Mes soeurs.
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