La geste sans fin
C’est la rentrée des classes. Le quotidien s’empare des âmes avec nonchalance. Les saisons défilent. Le premier flocon de neige tombe seul. « Sonnent les cloches, cloches d’argent, ding-dong, ding-dong, joyeux, joyeux, joyeux, joyeux Noël ». On débouche le champagne ; que cette nouvelle année soit pleine de bonheur. Un premier bourgeon sort la tête timidement. La cloche sonne, dernier jour d’école, on part en vacances. On revient. Nouveau cycle. Entre-temps on s’occupe. Pas ici. Ici nous ne sommes pas dans le cycle. Nous sommes dans la construction de routes vers nos idéaux esthétiques.
Vous rappelez-vous du dernier édito que j’ai écrit ? J’y faisais référence à des surprises. Je vous dévoile ici notre premier mystère collaboratif. Aux tocsins sonnant le début d’une ère, au glas sonnant la fin, nous préférons le brigadier frappant les trois coups. Aujourd’hui un petit théâtre d’un nouveau genre ouvre ses portes : « La geste sans fin »
Nous sommes plusieurs auteurs, chacun de nous doté d’une plume particulière et de caractères affirmés. Pour créer ensemble, l’idée est venue d’un petit théâtre mêlant jeu de rôles et roman-feuilleton. Chaque membre écrit et interprète son personnage. Nous sommes à la fois auteurs, acteurs, metteurs en scène et spectateurs de cette expérience. Une fois que l’un a écrit sa tirade, il passe la main à un(e) autre qui écrit à son tour la sienne et ainsi et de suite. Ce cadavre exquis se poursuivra au fur et à mesure sur le blog dédié. Vous découvrirez en même temps que nous cette histoire réservant bien des surprises.
La distribution actuelle est composée de :
- Loume Astrée : José
- Mehdi Gzom : Marcel
- Mehdi Gzom : Shoshana
- Ka : Alphonse
- Le cardinal des Encres et des Âmes : La vieille
- Le Révérend : Alexandre
Au cas où vous ne seriez pas coutumiers de la navigation sur un blog, sachez que ce sont les derniers articles qui apparaissent en premier. Pour lire depuis le début, il faut se rendre à la dernière page. Cette précaution prise, il ne me reste qu’à vous souhaiter la bienvenue.
Un loup sur vos visages,
Vos petites jumelles en main,
Vêtus de vos plus beaux atours,
Prenez place.
Chut, chut, chut, ça commence.
Lever de rideau.
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