Les pérégrinations de Mehdi Gzom, un grand auteur de ce siècle

Mes salutations,

 

À une époque de ma vie, j’aimais marcher seul la nuit, me poser dans un parc, écrire un peu, lire beaucoup, respirer sans limite. Un soir que je marchais dans le parc habituel qui servait à mes pérégrinations, je vis au milieu de l’herbe une luciole isolée. Je m’approchais et restais là à la contempler jusqu’à ce que sa lumière s’éteigne. Ça doit faire sept ou huit ans et pourtant, je m’en rappelle encore comme aujourd’hui. Je me souviens de chaque seconde, des sensations du moment, de l’héritage que m’a légué cette petite luciole. C’est ainsi que je vois les artistes et leurs œuvres: par delà leurs vies, au delà du temps ils sont des phares pour les âmes. Mehdi Gzom et son livre, «Pérégrinations » sont de cet acabit et j’assume sans conteste et sans rougir cette affirmation: il est le plus grand auteur de ce siècle. Je me permettrais avant tout de lever toute ambiguïté: je le connais personnellement et le considère comme mon grand frère. Toutefois, je parle de son œuvre car c’est mérité. Je le décrit comme le plus grand auteur de ce siècle car j’en suis convaincu. Si j’ai parlé d’œuvres de personnes que je connais, c’est parce c’est mérité. Des œuvres d’autres amis, jamais je ne parlerai parce qu’elles m’indiffèrent. La chose est dite. Passons à l’essentiel, la découverte de cet auteur majeur.

 

Mehdi Gzom a composé une sorte de triptyque dont chaque livre est indépendant l’un de l’autre mais suivant une trame psychologique. Le premier publié, « Une meilleure manière d’exister » est un livre de science fiction qui représente pour moi l’état d’enfance et d’innocence où nous retrouvons un peu de ce que nous étions. Les stocks de ce livre sont hélas épuisés mais je vous tiendrai au courant dès qu’il sera de nouveau disponible.

 

Le deuxième se nomme « pérégrinations ». Comme on le dit communément, j’ai pris une claque! On quitte la science fiction et on arrive dans cette étape si particulière où nous sortons de l’adolescence, où nous devons faire des choix, où la vie nous rattrape. Nous suivons un jeune écorché vif à travers son évolution/dévolution, ses échecs en pagaille. Il est brillant mais il en souffre, il s’enfonce petit à petit et avec lui on s’étouffe. Chaque mot est une flammèche qui brule lentement notre âme. On ne ressort pas indemne de ces « pérégrinations ». Celui-ci est disponible. Procurez-vous cette œuvre majeure, parlez en autour de vous.

 

Voici enfin le troisième livre, « Deus ex capitalista ». Il n’est pas encore sorti, mais j’ai eu l’honneur de lire le manuscrit. Imaginez que vous ayez eu la chance de lire « les fleurs du mal » avant qu’il ne soit publié ou d’écouter « le requiem de Mozart » joué par son compositeur avant qu’il ne soit présenté… c’est ce que je ressens avec ce livre que je me permets d’appeler familièrement « Deus » quand j’en discute avec Mehdi Gzom. Je serais dans l’incapacité de décrire cet écrit car aucun mot ne saurait le résumer. Comment parler en quelques mots de ce qui touche au divin? Alors certains peuvent penser que j’exagère; quand vous aurez la chance de le lire à votre tour ,vous comprendrez pourquoi ce livre me met dans un tel état.

 

Je sais qu’il écrit son quatrième livre et c’est avec fébrilité que j’attends de pouvoir me plonger dedans. Medhi Gzom est d’une intelligence incroyable, les mots semblent être soumis à sa volonté, mais loin d’être uniquement un technicien du verbe, il nous offre ses tripes et avec plaisir et délectation nous communions avec lui.

 

J’aime écrire, j’aime jouer avec les mots pour éviter qu’ils ne se jouent de moi, mais Medi Gzom, lui, c’est un véritable écrivain à l’égal d’un Lautréamont. Je suis à des année- lumière de son génie et n’en éprouve aucune honte, j’en suis heureux car le monde à trouver un artiste dont il ne doit surtout pas se passer. Il n’y a que quelques auteurs de cet acabit par génération, non, par siècle: il est l’un d’eux.

 

Je vais me permettre, pour finir, une petit gueulante bien que ce ne soit pas dans ma ligne éditoriale. Vous avez noté que je ne parle que des œuvres que j’ai aimé car j’estime que prendre la plume juste pour cracher sur une création qui nous a déplu n’a aucun intérêt. Toutefois, je trouve écœurant que chaque année, on nous gave des chiffres records des rentrées littéraires, alors que les livres publiés comportent de plus en plus d’autobiographies d’anonymes ou de people ou de livres estampillés « vu à la télé ». Chaque création, quelque soit sa forme, est basée sur la vie de son auteur, ses expériences, soit; mais un artiste, lui crée et joue avec la réalité. Ces bouses publiées avec les mêmes justificatifs («je voulais partager mon expérience » c’est une thérapie pour moi ») occultent le travail des véritables écrivains. Tu veux parler de ta vie? Alors soit inventif, fais un véritable travail au lieu de parasiter les véritables écrivains! Un bon roman doit lutter contre 20 déchets qui n’ont pour but que de faire des coups littéraires en jouant sur le voyeurisme et le larmoyant. Un chef d’œuvre doit lutter encore plus pour avoir une certaine visibilité.

 

Je comparais Mehdi Gzom à Lautréamont. Je me demande ce qui serait arrivé si ces œuvres avaient pu être publiées et reconnues de son vivant? Aurait-il pu nous laisser plus encore que ses méphitiques « chants de Maldoror » et ses quelques poèmes? Je ne veux pas, je refuse que le génie que je présente ici subisse la même chose !

 

Pardonnez-moi si mes mots vous semblent trop passionnés et passionnels, mais ceux qui ont lu ses livres comprennent ce que je ressens. Quand vous les aurez lu, vous comprendrez et vous sentirez comme moi cette luciole dont je parlais au départ.

 

Voici quelques liens pour vous procurer « Pérégrinations »

Carpe Diem

Carpe Noctem

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

%d blogueurs aiment cette page :