Elle s’appellera Judith : les détails

Vous souvenez-vous du coup de Moïse et du buisson ardent ? C’est exactement ce qui est arrivé à notre héroïne malgré elle dans la dernière nouvelle « Elle s’appellera Judith ». D’une vie presque normale, elle met un pied dans la cour des ombres, ou plutôt le destin vient la chercher. Souvenez-vous de cette citation de Sartres figurant au fronton de ce site :

« Un élu, c’est un homme que le doigt de Dieu coince contre un mur. »

Elle  n’avait rien demandé et ça lui est tombé sur la tête, un peu comme un certain buisson s’étant mis à parler à Moïse en se consumant. Mais détaillons un peu.

Judith sera le nom de cette diaconesse, le destin a choisi pour elle. Il faut savoir que dans les religions judéo-chrétiennes, le nom est extrêmement important, surtout dans l’ancien testament et sa racine rabbinique. Le pire châtiment pour un criminel est d’avoir son nom rayé du livre de la loi ; c’est d’ailleurs pour ça que l’apôtre déchu Judas n’est appelé que l’Iscariote. À contrario, avoir son nom cité est être distingué du profane.

En parlant de l’Iscariote, les plus alertes on peut-être deviné qu’elle était une diaconesse de la lignée des corrupteurs. Quelques indices se sont glissés lorsqu’il est fait référence à la facilité de ses échanges, au fait qu’elle obtenait toujours ce qu’elle souhaitait. Ceci est le don accordé à cette lignée. Ce fait qu’elle en dispose éclaircit un point : avant l’appel, même si leurs capacités sont moindres, les futurs diacres ont déjà des traits de leur apôtre. Il en était de même pour l’enfant de la nouvelle précédente.

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La Madone des harpies, Andrea del Sarto [Public domain ou Public domain], via Wikimedia Commons
À quel moment l’appel se fait entendre ?

La réponse est simple : n’importe quand. L’enfant par exemple l’avait déjà entendu. Elle a du attendre d’avoir la trentaine. Seul le destin décide de l’instant ; rien  n’empêche un appel à 77 ans.

Aux Metatrons :

Souvenez-vous de ce que j’écrivais il y a un temps concernant l’immersion des joueurs : prenez le temps de faire jouer l’appel à chacun de vos joueurs. Faites en une expérience unique qui leurs permettra de mieux appréhender leurs personnages respectifs. Je vous suggère de prendre chaque joueuse et joueur à part. Ce doit être une expérience intime : après tout, ce n’est pas tous les jours qu’on est appelé par Dieu. Libre ensuite à chacun de raconter aux autres cet évènement.

Il reste une question commune aux deux nouvelles : comment diable le concile apostolique sait-il qu’un diacre a entendu l’appel ? Bonne question ; je pourrais vous le dire tout de suite mais j’ai envie de vous faire mariner. En attendant la suite, je vous laisse avec ma recommandation habituelle :

Rêvez, faites rêver.

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