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Le Révérend, Page 18

Orphée par Gustave Moreau

Orpheo Quoi ?

Je me suis rendu compte en rédigeant la newsletter, que je n’avais jamais expliqué pourquoi ce nom de « Orpheo Mundi » pour mon …

ECHOS…

Alors ne pleure pas
car je ne t’ai pas encore fait tout le mal que tu désires.
Ne gémis pas.
Tes lèvres gonflées d’émotion ne m’ont pas encore assez suppliées.
Ne souris pas.
Je n’ai pas encore vu la putain en toi se prélasser telle une sainte sous les caresses des pénitents,
tout comme je désire contempler la sainte en toi se lamenter de ne plus être une putain.

Bienvenue au café des liches!

Pauvre et frêle agonie, comme tu transpires, comme tu frémis. Viens, viens dans mes bras, épanche ton sang contre cette poitrine que j’offre à toi. Tu refuses? Alors reste là, assied-toi. Vertu s’est livrée à toi et toi, tu l’as satisfaire à hauteur de ce qu’elle demanda? Que désires tu maintenant? Moi? O, ne rougis pas, entre nous il ne saurait être question que de cela.

Delirium

Rageuse est la tombe quand ses amants se glissent hors de son lit ! Ils sont Balmung et Durandal jaillissant de ses cuisses de marbres ! Spectres infects, insensés fiacres de douleurs ! Que ne puis-je un instant assister à l’explosion de vos rancœurs!

Zoomorphia

Voici le dernier acte du Kimaera universalis. Après avoir présenté mes analyses sur les ophidiens et les vampires, je vais à présent vous parler un peu du loup-garou afin de clore ce triptyque. Je dois vous avouer que ma thématique initiale reposait sur la bestialité, ou devrais je plutôt dire la violence que représente ce type de créature. Autant l’ophidien représente la sagesse et la connaissance, le vampire les passions refoulées, autant je pensais que le lycanthrope représentait universellement la bête en nous dans son aspect brut et brutal. Cette idée a disparu tandis que je rédigeais cet article: plus que la bête en nous, c’est la nature en nous qui apparaît sous les traits de l’homme bête.

Le fantasme de Renfield

genèse,chapitre 4, verset 10-11 « alors dieu dit : qu’as tu fait ? La voix du sang de ton frère crie du sol jusqu’à moi. Maintenant, tu seras maudit loin du sol qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère »

Ophidius Rex

L’ophidien représente systématiquement la puissance et la connaissance. Ce qui semble finalement en être l’ultime archétype est l’Ouroboros, le serpent qui se mort la queue, incarnation même des ésotériques caput draconis et cauda draconis. Tout est dans forme, celle du cercle lorsqu’il se love sur lui même dans l’imaginaire collectif; un cercle qui symbolise le cycle éternel de la vie et de la mort. Détruire le cercle permet de sortir de son contexte et d’accéder à d’autre vérités. Siegfried brise le cercle et devient immortel. Apollon brise le cercle et crée son oracle. Jésus brise le cercle lors de sa parousie et apporte la paix sur le monde. Quetzalcóatl s’immole, brise le cercle et crée un cinquième monde. Si la mue même de l’ophidien fait de lui un symbole de renaissance, l’abattre brise le cycle et élève l’humain.

Les aigles se cachent pour fumer

En gros, Zeus n’était pas tombé amoureux depuis 72H, du coup le vieux avait le palpitant frétillant. Il jette un oeil par delà les remparts de l’Olympe et là, tombe sur Ganymède, un p’tit gars fils de roi. Coup de foudre intégral. Hors, à ce moment il était tenu en laisse par sa régulière qui ne le lachait pas d’une semelle. Que fait el Barbudo à ton avis? Jackpot, il dépèche son envoyé spécial-exécuteur des basses-oeuvres pour choper le gamin. Donc moi, en pleine nuit, je me glisse en dehors de l’olympe en mode ninja spartiate pour ne pas me faire voir de la virago et je fonce sur ma proie. Sauf que le vieux con là, il m’a enfilé en beauté dans l’histoire. Moi je m’attendais à voler un bébé, un truc léger, pas un ado!