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poèmes et catharsis

Onanirisme

Petite catin, fils de chien, ersatz d’humain, imitation de diablotin, sombre plaisantin, viens, danse entre mes reins.
Tiens bien mon sein, en ce lendemain sans tain je ne jure de rien

ECHOS…

Alors ne pleure pas
car je ne t’ai pas encore fait tout le mal que tu désires.
Ne gémis pas.
Tes lèvres gonflées d’émotion ne m’ont pas encore assez suppliées.
Ne souris pas.
Je n’ai pas encore vu la putain en toi se prélasser telle une sainte sous les caresses des pénitents,
tout comme je désire contempler la sainte en toi se lamenter de ne plus être une putain.

Delirium

Rageuse est la tombe quand ses amants se glissent hors de son lit ! Ils sont Balmung et Durandal jaillissant de ses cuisses de marbres ! Spectres infects, insensés fiacres de douleurs ! Que ne puis-je un instant assister à l’explosion de vos rancœurs!

L'ORAGE

Dans un souffle,

la douceur fait place à la douleur,

divine souffrance, exquise ordalie.

DANS UN VERT D'ABSINTHE

Solitude je bois a ta santé!
Le goût de fer sur ma langue révèle tes senteurs sucrées.
Le dégoût des autres me fait plus apprécié tes rondeurs acérées.