L'échelle de Jacob : le jdr de la cour des ombres

Sartre disait : « Un élu, c’est un homme que le doigt de Dieu coince contre un mur ». Ton mur à toi, c’est cette échelle où tes valeurs seront mises à rude épreuve.
Fais-toi plaisir : ris, pleure, bénis le ciel, maudis-le. Je m’en tape ; je ne te proposerai pas de pilule bleue ou de pilule rouge. Tu n’as jamais eu le choix ; tu l’as toujours su. Rejoins ta véritable famille au sein de la cour des ombres. Tu verras, on s’amuse follement dans ce jeu de dupes pervers. On perd nos familles, nos proches, nos vies, notre humanité. Préférais-tu que je te mente ? Bien, tu commences à accepter. On va pouvoir commencer.
Au fait, bienvenue. Essaie de ne pas mourir tout de suite.

jacob (Copier)

Bienvenue dans le monde « L’échelle de Jacob : la cour des ombres ». Au fur et à mesure, cette section sera complétée par :

  • par la description du cadre de jeu, ce qu’on appelle le « background »
  • Les règles du jeu bous permettant de vous lancer dans l’aventure
  • Des scénarios pour profiter du jeu le temps que vous composiez les vôtres

Qu'est-ce que l'échelle de Jacob
il s’agit d’une aventure, une trame où les joueurs sont amenés à jouer les descendants des apôtres à notre époque. Ceux-ci sont nommés les diacres et officient pour le compte du Concile Apostolique. Pour expliquer plus précisément le concept, ils évoluent dans l’obscurité de ce monde au sein d’alcôves secrètes et silencieuses pour nous, mais résonant du fracas des armes et des complots. L’humanité ignore tout de ce monde nommé la Cour des Ombres où s’affrontent d’autres factions telles l’ouroboros, les esprits de l’ombre, la main de Lilith ou encore les créatures de l’oubli. C’est au maitre de jeu, appelé Ici le Metatron, que reviendra l’honneur de vous faire vivre ces aventures
À propos de L’échelle de Jacobvous êtes joueurVous êtes maître de jeu

Après avoir passé des années comme joueur puis comme maître de jeu avec des bijoux comme vampire, la Mascarade ou Néphilim, j’ai entrepris il y a plus de 10 ans de me lancer à mon tour dans la création. D’abord très inspiré des sources précédentes, aussi bien au niveau de l’atmosphère que que des règles, mon projet s’est progressivement détaché de ces prestigieuses références pour acquérir sa propre identité.

J’ai toujours pris soin d’écrire chaque scénario que je faisais interpréter, quel que soit le jeu concerné. Je mettais un point d’honneur à immerger mes joueurs dans l’ambiance voulue. Amateur de littérature et écrivain à mes nombreuses heures perdues, j’écrivais ces scénaris comme j’écrivais mes nouvelles ou mes pièces de théâtre, tout en y intégrant la meilleure et la pire variable possible : les joueurs.  De cette affection pour les mots et l’ambiance est logiquement né le système de jeu dit de « la conjugaison conceptuelle ».

De mon côté révérend ne pouvait que naître « L’échelle de jacob ».

Bon jeu,
Bonne partie,
Bonne expérience.

Bienvenue à vous, joueurs et joueuses de l’échelle de Jacob. Cette section vous est dédiée car il y a certaines choses à savoir avant de commencer le jeu.

Le mystère

Avant tout, si vous êtes juste joueur et pas maître de jeu, je vous déconseille de lire certaines sections de ce type. La raison en est simple : le mystère est la clé de ce jeu. Que diriez-vous de voir un film ou de lire un livre dont on vous raconterait la fin ? Certes si c’est « Titanic », ça n’a pas beaucoup d’incidence. S’il s’agit en revanche d’un « Usual suspect », vous en voudriez à l’importun qui vous aurait gâché la surprise. Ne vous gâchez pas le plaisir de découvrir au fur et à mesure les mystères de la cour des ombres. La tentation peut-être forte, j’en suis conscient, j’ai été joueur moi aussi. Je suis également conscient qu’en naviguant sur ce site, vous pourriez tomber sur du contenu non-adapté à votre situation. Pour empêcher ceci, les pages dédiées au maître de jeu nécessiteront un mot de passe. Celui-ci n’est pas dur à trouver, mais si vous le rentrez, vous n’aurez aucune excuse. C’est vous et vous seuls qu’il faudra blâmer.

Votre personnage

Venons-en à l’essentiel. Que ferez-vous ? Vous interprétez ici des diacres, des fidèles des apôtres à notre époque.Vous choisirez une affiliation à l’un ou l’autre des apôtres dans un groupe défini avec votre maître de jeu. De nombreux types d’avatars sont disponibles ; à vous de bien choisir et de le faire vivre. Un mot d’ailleurs sur la M.J. Il se nomme ici le Metatron. Ce sera son nom officiel.

Recommandation

Ce que je vous recommande, c’est de penser à votre personnage sous différents angles et pas seulement en terme de score ou de points d’expérience. Le plus intéressant est de créer une entité avec son histoire, ses forces, ses blessures, d’en faire une véritable personnalité que vous aurez plaisir à interpréter. Soyez des acteurs. C’est le plus intéressant d’après mon expérience. Des petits détails même anodins peuvent vous aider. Votre personnage est végétarien ? Pourquoi ? Qu’est-ce qui l’a amené à ça ? Ce détail est une porte vers la façon dont votre personnage interagit avec le monde. Rien n’est anodin. Au début, vous partirez sûrement d’un archétype simple. Son caractère évoluera au fur et à mesure. Au final, vous aurez un personnage que vous serez content d’avoir joué. Cela doit faire vingt ans maintenant, mais mon personnage de Khan dans Ars Magica reste mon rôle fétiche ; mes amis s’en rappellent aussi.

Surtout, éclatez-vous. Il est agréable de passer du temps avec ses amis autour d’une table.

Bienvenue à vous Metatron.
Cette section est dédiée aux maitres de jeux de l’échelle de jacob.

Le Metatron

« Meta » quoi ? Ceci est le nom donné au maître de jeu, votre titre officiel. Le Metatron est dans la théologie la voix de Dieu. Il apparaît sur terre pour édicter les commandements du ciel et guider les humains.

Ceci n’est pas qu’un titre glorieux destiné à satisfaire vos égos. C’est aussi et surtout le nom de votre personnage. Vous ne rêvez pas, pour la première fois un maître de jeu devra aussi créer son personnage. Ne nous le cachons pas, le maître de jeu a souvent tendance à se prendre pour Dieu le père. Allons jusqu’au bout de la démarche en faisant de vous les messagers divins. La construction de votre Metatron et son évolution seront plus lentes que celle des autres joueurs. Un personnage standard commence avec un certain nombre de points dans ses compétences. Il a déjà une vie. Le Metatron, lui, commence de zéro. Il n’a aucun point à la création. Tous les points dont vous disposerez pour lui donner vie dépendront du nombre de points sephirot dépensés par les joueurs.

Par exemple, l’un de vos joueurs dépense 5 sephirot pour accomplir une action importante. Ces 5 points ne sont pas perdus. Vous les récupérez et les dépensez pour acquérir des compétences et améliorer votre Metatron.

Au début sa fiche sera entièrement vierge. Il vous faudra dépenser des points pour lui donner une âme, un esprit, un corps et enfin lui permettre d’acquérir des compétences. Nous verrons le processus plus en détail dans la section dédiée.

Quel est l’intérêt de tout ceci ? C’est de vous permettre d’intervenir directement par le biais de votre personnage pour aider ou compliquer la tâche des joueurs. Tout dépend de la volonté du ciel. Votre personnage de Metatron est un atout considérable dans le déroulement de l’histoire. N’abusez pas de ceci de façon tyrannique et injustifiée comme un joker illogique.

Le sceau du secret

Il y a un certain nombre de choses que vos joueurs ne doivent pas savoir. Quel intérêt aurait la cour des ombres si tout était révélé dès le départ ? Afin d’éviter que les âmes innocentes tombent sur du contenu réservé au Metatron, les pages qui vous seront exclusives seront protégées par mot de passe. Rassurez-vous, ce ne sera pas quelque chose de long et d’imbuvable. Il est très simple : Metatron

Quelques recommandations 

L’échelle de Jacob peut être jouée de plein de manière différente. Vous pouvez décider de faire de vos joueurs des super paladins qui sautent sur les toits en combattant des vampires maîtres du monde ; pourquoi pas. S’il y a un côté défoulant, je vous suggère plutôt de mettre en place des ambiances feutrées, d’instaurer quelque chose d’un peu pesant où les ombres prennent vie. Les mystères se jouent autant en bibliothèque que sur un champ de bataille. Chaque groupe se doit d’être discret. Obligez les personnages à jeter de temps en temps des coups d’œil derrière leurs épaules.

Une autre recommandation importante est de se souvenir que ce monde appartient à l’humanité. Ces enfants de Dieu sont le centre de tout. Vos joueurs doivent faire avec et contre eux en préservant l’intimité de la cour des ombres. Les PNJ que vous créerez  ne doivent pas être de simples piquets s’agitant autour des personnages ou des alibis creux. Ils sont l’enjeu, ils vivent et meurent. Plus et mieux vos PNJ seront décrits, plus les joueurs auront de facilité à entrer dans l’atmosphère que vous souhaitez inspirer.

Prenez le temps de discuter avec vos joueurs de leurs personnages. Aidez-le à le construire pour qu’il ne soit pas qu’une coquille vide affublée de points.

Pour résumer tout ceci, faîtes en sorte de faire vivre à vos joueurs ils véritable immersion dans ce monde que vous avez choisi. Le rôle de Metatron demande du travail ; un scénario se prépare à l’avance.

La cour des ombresLe livre de la loiLes apocryphesle blog de l'échelle
Genesis, l'histoire secrète

Jésus-Christ est mort sur la croix ; fait indéniable fondateur du dogme. Persécuté, trahi par Judas l’Iscariote, torturé et condamné, il revint, témoignage vibrant de la puissance du père. Il apparut à ses apôtres terrifiés par la cruauté des hommes. Rassérénés par la bonté de leur rabbi, ceux-ci reprirent courage et commencèrent leurs œuvres de piété. Ceci est l’histoire officielle relatée aux hommes. Celle que je vais vous dévoiler est autre.

Si le seigneur revint, il ne fut pas aussi tendre avec ses disciples que  les saintes écritures ne le décrivent. Lui qui avait tant souffert sur la croix ne pût supporter de voir ceux à qui il avait confié les âmes mortelles se terrer au fond d’une cabane. Il ne put supporter qu’ils n’aient eu le courage de lui offrir une sépulture décente. Il ne put supporter que Thomas doute de son retour. Il ne put supporter que Pierre le renie trois fois alors qu’il l’avait lui-même mis en garde. Il ne put supporter que le nom de Judas soit devenu une ode à la trahison. Le ressuscité maudit alors ceux qu’il aimait tant: pour avoir échoué dans l’épreuve de foi qui était la leur, les apôtres furent condamnés à ne pas connaître la mort. Ils connaîtraient la souffrance, l’épuisement, l’abattement dont personne ne se relève, mais à jamais les portes du shéol leur resteront fermées. Ainsi de nouveau leur guide disparut, les châtiant mais leur laissant toutefois leurs prérogatives et le destin d’apporter la parole.

N’ayant d’autres choix que de s’organiser pour ne plus décevoir leur maître, les apôtres choisirent un successeur à l’Iscariote. Suite à des débats, Matthias, dont le nom signifie qu’il est témoin de la résurrection, fut choisi et honoré comme étant l’un des douze. Les apôtres s’entourèrent ensuite de sept diacres destinés à les aider dans leur sacerdoce. L’un d’eux, Étienne, devint le premier martyr. Ainsi rassemblés, les apôtres se lancèrent vers les cœurs des hommes. Afin que ceux-ci ne se perdent pas en route, Dieu leur envoya Saul qui sera appelé Paul. N’ayant point commis les péchés des apôtres, celui-ci ne connut pas leur châtiment. Il vivrait et mourrait comme tous les hommes. Ainsi les disciples immortels resteraient soumis à la volonté des hommes, car pour eux Dieu fît le monde et Paul serait l’apôtre des gentils, les hommes ignorant tous des réalités secrètes de ce monde. Des tensions portant sur la conduite à suivre apparurent, mais la voie de Paul était prédominante. Les élus suivirent donc le chemin de la diaspora et de l’évangélisation. Il fut décrété que tous ces éléments devaient restés apocryphes. A part nous, nul ne sait et tous suivent ce qui fut réécrit.

Pendant des siècles,  les apôtres étaient les champions de l’église naissante, prêchant et luttant à la fois. Tous connurent la souffrance au fur et à mesure, mais tous restèrent parmi les vivants. Les douleurs infligées lors de leurs martyres respectifs devinrent éternelles dans leurs corps et leurs âmes. André, frère de Pierre le premier pape, n’y résista pas et sombra dans la folie. À ce moment il disparut de la vie de ses pairs et de l’histoire écrite. Seul Paul connut le repos bienveillant et fut admis à rejoindre le seigneur. Les souffrances acquises au cours des siècles devinrent intolérables, au point que les apôtres prirent la décision folle de trouver le moyen de mourir enfin. Ils abandonnèrent leur mission sacrée pour se consacrer à leur quête. Ils découvrirent que le sang du Christ sauveur d’âme pourrait les guérir de leur immortalisé. Dans ce but ils reprirent les rênes de l’église pour déclencher les croisades et récupérer le graal. Deux des leurs se revolèrent: Nathanaël dont le nom est aussi Barthélemy et Jacques le mineur, cousin de Jésus. Ne réussissant à ébranler la sombre résolution de leurs compagnons, ils décidèrent de quitter l’alliance. Ainsi ils sortirent de la vie des apôtres et de l’histoire écrite. En dépit de cette nouvelle défection, les apôtres marchèrent sur des monceaux de cadavres jusqu’au temple de Jérusalem. Folie bien humaine pour des immortels…

Au moment où ceux qui n’étaient plus que neuf allaient entrer franchir le seuil du temple, les portes s’ouvrirent dévoilant le graal et le regard courroucé de Jésus-Christ. Emplis de terreur, les apôtres se jetèrent au sol, face contre terre, réalisant l’ampleur de leurs fautes. Sans mot dire, celui qui avait défait la mort leva la coupe ayant recueilli son sang au-dessus de sa tête et la jeta au sol. La destruction du graal était pour les apôtres la destruction de leur fol espoir. Le messie soumit ses disciples à de nouvelles règles: jamais plus ils ne devraient prendre le gouvernement des hommes. Jamais plus ils ne devraient révéler les puissances occultes de ce monde au monde. Jamais plus ils ne devraient s’attaquer aux autres religions. Le sauveur révéla également Matthias comme étant véritablement Judas l’Iscariote. Celui-ci n’avait jamais trahi Jésus. Bien au contraire, il endossa le rôle du traître, accepta que son nom soit maudit pour pérenniser le message de son Rabbi qu’il aimait tant. Sous les traits de Matthias il devait secrètement réintégrer les apôtres et les surveiller. Pour ceci il accepta de subir également le châtiment éternel de ses congénères. Puis à la demande du seigneur, il tenta les disciples avec le mythe du graal. Suite à ces révélations, le messie s’en alla de nouveau, laissant les apôtres face aux sols. Honteux, ils décidèrent de sortir de l’histoire écrite et de se consacrer en secret à la protection de ce qu’ils avaient perdu. Ils changèrent de noms et suivis par leurs diacres, se lancèrent à l’assaut de la cour des ombres…

Définition de la cour des ombres
La cour des ombres est le cadre de l’échelle de Jacob. Il s’agit de la partie cachée de notre monde où s’affrontent des confréries désireuses de le contrôler. Des choses ont toujours été cachées. La personne qui veut les découvrir doit accepter de mettre un pied dans cet univers secret. Qui l’a fait ne peut plus reculer. La notion de cour des ombres est apparue après la première croisade, lorsque Jésus a banni les apôtres du monde des hommes. Le secret est la cause et la conséquence de son existence. Quasiment tous ceux qui y officient obéissent au même consensus : le monde ne doit pas savoir. Seuls les moyens pour y parvenir changent. Certains sont discrets, d’autres éliminent les témoins. Pourquoi un tel compromis tacite ? Les raisons sont multiples. La première est due aux commandements édictés par Jésus aux apôtres les empêchant d’interférer dans les affaires humaines. Ça, c’est la raison motivant le concile apostolique. Pour les autres, la raison de cette discrétion est plus triviale : le moindre mouvement d’un groupe est étudié par les autres et provoquer une guerre. La cour des ombres est ainsi constamment sous tension. Une dernière raison explique ce silence apocryphe : en dépit de leur puissance, les belligérants de la cour des ombres sont peu nombreux par rapport à l’ensemble de l’humanité. Qui sait comment réagiraient les nations si elles savaient ce qui se tramait dans l’ombre ?
Les ombres

Les ombres sont le nom donnés aux différents intervenants de l’échelle de Jacob. Retenez bien leurs noms et leurs visages ; ces informations seront pour vous gage de survie.

Le concile apostolique

Il s’agit d’une organisation fondée suite à la disparition des apôtres. Elle est composée des diacres et des diaconesses affiliés aux anciens compagnons de Jésus. Les joueurs interprètent des membres du concile.

Lire le livre des Diacres

L’Ouroboros

L’Ouroboros est un ordre aristocratique rassemblant les descendants des humains et des anges déchus comme Lucifer. Ils ont survécu au déluge et, après des années de repli, ont décidé de revenir pour reprendre ce qu’il leur est dû : l’autorité sur ce monde. Ils se font aussi appeler les princes de ce monde.

Lire le livre des Princes de ce monde

Les esprits de l’ombre

Vampires, loups-garous et succubes existent. Ils sont les incarnations des péchés de l’âme.

Lire le livre des ombres

La main de Lilith

Ces humains sont des sorciers se réclamant de l’héritage de Lilith. Solitaires, froids, égoïstes, ils n’hésitent pas à dérober l’énergie du monde pour lancer leurs incantations.

Lire le grimoire de Lilith

Les créatures de l’oubli

Les monstres de légende n’ont pas disparu. Ils existent et sèment le chaos là où ils apparaissent. Des dragons antiques aux lutins facétieux, on ne connaît rien de leurs motivations.

Lire le livre de l’oubli

Les apostats du clair-obscur

On ne sait rien d’eux, si ce n’est qu’ils disposent des mêmes dons que les diacres. Ils se dressent un jour contre le concile apostolique pour les aider discrètement le lendemain.

Lire le livre des apostats

Les hérétiques

Certains humains on finit par prendre conscience de la cour des ombres. Ils se rassemblent petit à petit pour comprendre ce qui se trame au-delà de leur regard.

Le bréviaire

A

André : Apôtre ayant sombré dans la folie suite à son martyr.

Apostat du clair-obscur : Inconnu(e) disposant de dons similaires à ceux des diacres.

B

C

Concile apostolique : Organisation rassemblant les diacres et les diaconnesses.

Conjugaison conceptuelle : La base des règles de l’Echelle de Jacob.

Créatures de l’Oubli : Les créatures et autres monstres tirés des mythes et légendes.

D

Diacres et diaconnesses : Les serviteurs des apôtres officiant au sein du concile apostolique.

E

Episcopat régent : Le conseil des sept dirigeant le concile apostolique.

Esprits de l’ombre : Des créatures nés de l’imperfection des âmes (vampires, loup-garous, succubes/incubes)

F

G

H

Hérétiques (les) : Des humains au courant du jeu de la cour des ombres et luttant contre les diférents intervenants.

I

J

Justes (les) : Les apôtres ayant refusé de participer aux croisades

K

L

M

Main de Lilith : Sorciers, thaumaturges, invocateurs, ils manipulent les forces invisibles de l’univers.

Metatron : Bibliquement, le Metatron est la voix de Dieu. Il s’agit ici du maître de jeu.

Ministères sacerdotaux : Les différentes sensibilités du concile apostolique.

N

O

Ouroboros (voir princes de ce monde)  : L’organisation rassemblant les princes de ce monde.

P

Patriarcat des diacres : L’affiliation d’un diacre à son apôtre.

Primats pontifs : Titre donné aux septs membres de l’épiscopat régent.

Princes de ce monde (voir Oroboros) :  Ce sont les descendants des néphilims, les enfants des anges déchus et des humaines

Q

R

S

Sephiroth : La force divine animant toute vie.

Sentence du Millenium : Appel fondateur de l’ouroboros.

T

U

V

W

X

Y

Z

L’ensemble des règles techniques de l’échelle de Jacob.

Le fondement de celui est d’être un jeu sans dé où tout se joue sur la construction de phrases et la dépense de points.

La conjugaison conceptuelle

Avertissement

Les régles du jeu de rôle « L’échelle de Jacob » sont en cours de création et d’édition. Par conséquent, elle sont amenées à évoluer au fur et à mesure.

En attendant, n’hésitez pas à me faire part de vos remarques dans les commentaires ou via la page de contact. Certains points pourraient être obscures voire incohérents. ce jeu prendra plus d’ampleur grâce à vos critiques.

Postulat

Contrairement aux autres jeux de rôle, L’échelle de Jacob se joue sans dé afin de permettre une réelle immersion et ne pas laisser de place au hasard. Tout se joue ici sur le principe de la « Conjugaison conceptuelle ».

La volonté Divine

Selon le dogme, tout est écrit à l’avance ; « qu’il en soit fait selon sa volonté ». Nous avançons dans l’incertitude, nous ne savons pas où nous allons ni quelles conséquences auront nos actes. L’ignorance du futur nous pousse à forger le présent. Mais au final tout est déterminé. Le hasard n’est qu’un mythe.

L’immersion

« Au début était le verbe, le verbe était avec Dieu et Dieu était le verbe ». Toute action dans ce jeu est le résultat d’une conjugaison, de la force que chacun possède pour s’approprier le monde. Nommez une chose et vous aurez une emprise sur elle. Nommez une partie du monde et vous aurez une emprise sur cette partie du monde. Jouez avec les mots pour qu’ils se plient à votre volonté.

La création de la lumière, Gustave Doré (source : Wikimedia Commons)
La création de la lumière, Gustave Doré (source : Wikimedia Commons)

Aspects généraux

Chaque personnage dispose de verbes et de concepts gradués de 1 à 5.

Le verbe définit le domaine d’action de l’individu.

Le concept est le domaine d’application du verbe.

Plus le score est élevé dans chaque catégorie, meilleures sont les actions qu’il peut accomplir.

En conjuguant le verbe et en à l’associant au concept le joueur décrit et obtient l’effet escompté. Mages, thaumaturges, sorciers prononcent des formules pour lancer leurs sortilèges. C’est la même chose ici sans avoir besoin de retenir des termes imbuvables. Plus la phrase prononcée par le joueur est longue, meilleur sera son effet. Le nombre de mots est défini par les scores dans le verbe et le concept, chaque point permet une chaînon supplémentaire dans une action. C’est encore un peu confus tout ça, non ? Nous allons passer à la pratique.

La confusion des langues, Gustave Doré (Source WIkimedia Commons)
La confusion des langues, Gustave Doré (Source WIkimedia Commons)

Le verbe

Prenons un exemple concret en choisissant un aspect qu’aiment les joueurs. L’ambiance polar-ésotérique a beau être agréable, les joueurs ont parfois besoin d’un peu d’action. Basons-nous pour la suite sur la phrase suivante :

« Je tire sur lui »

« Je », le sujet : le joueur exécutant l’action se connaît, il n’a donc pas besoin de dépenser de points dans la chaîne de conjugaison. Dépenser des points ? Kesako ? On va voir ça avec le verbe menant l’action.

« Tirer », le verbe : Afin de réaliser cette action sans se tirer dans le pied, il est nécessaire de s’entraîner. C’est ce que représente le score de 1 à 5. « 1 » correspond à des rudiments et « 5 » un niveau légendaire. Il est possible de compenser des carences ou de se dépasser en dépensant des points sephirot, manifestation de la volonté divine en chacun.

« lui » : la cible de l’action. Afin de la viser correctement, un point doit être attribué. Vous vous connaissez donc le « je » est gratuit, par contre ne connaissant pas totalement la cible, vous devez l’appréhendez d’où cette dépense.

Détaillons à présent. Votre personnage est un très bon tireur car vous  avez attribué une note de 3 au verbe « tirer », ce qui permet donc 3 chaînons dans la conjugaison.

« Je tire sur lui », seuls les mots importants sont pris en compte dans le calcul « je », « tire », « lui ». Ce sont ces mots importants que nous appelons « Chaînons ». Le sujet étant gratuit, il n’y a plus que le verbe et la cible pris en compte, soit deux points sur les trois possibles. Il reste un point que le joueur peut utiliser pour apporter des précisions

Ce même personnage que vous interprétez est très énervé et il fait face à deux malandrins. Avec son score de 3, il est en mesure de dire

« Je tire sur lui et sur lui »

Le point supplémentaire lui sert à désigner une cible en plus par rapport à l’exemple précédent.

On peut aussi choisir de rajouter des mots pour un meilleur résultat :

« Je vise et je tire sur lui »

« Viser », « tirer », «  lui », nous avons atteints les trois points permis. Plus vous précisez votre action plus elle a de chance de réussir. Pour résumer décrire au mieux votre action correspond à votre degré de concentration. Il peut-être intéressant de profiter au maximum de ces possibilités mais nous y reviendrons plus bas.

Noé maudissant Canaan, Gustave Doré (Source : Wikimedia Commons)
Noé maudissant Canaan, Gustave Doré (Source : Wikimedia Commons)

 Aller au-delà du possible

Vous voyez ? La conjugaison est très simple. Il s’agit simplement de dire ce que vous faites. Toutefois, certains petits malins seraient tentés de dire

« Je tire sur la mouche »

Si on reste strictement sur le nombre de mots, un geste irréalisable devient facile. Pour réguler cela, des malus sont mis en place. Par exemple dans le cas de cette mouche, on applique un malus de 10 points. C’est-à-dire qu’il faudrait aller au-delà des capacités humaines pour réussir un tel exploit. Je vous rappelle que vous avez un score maximum de 5  dans le verbe et de 5 dans le concept, soit un total de 10, ce score équivalant à celui d’un être légendaire. Dans cet exemple, il faut déjà 2 points (tirer et mouche) ce qui équivaudrait à 12 points ! C’est ici que peuvent intervenir les points sephirot. Chaque être ayant une réserve de volonté divine, le joueur peut décider d’y puiser pour aller au-delà des probabilités. Pour dépasser les limites du raisonnable, le joueur devrait de fait dépenser 10 sephirot. Les gens autour diraient à ce moment que ce n’est qu’une chance folle ; c’est la manifestation du divin (même si au final le divin à mieux à faire que de tirer sur une mouche).

La chanson de Deborah, Gustave Doré (Source : Wikimedia Commons)
La chanson de Deborah, Gustave Doré (Source : Wikimedia Commons)

Le dépassement de soi

Je disais plus haut que les points servaient également à compenser une carence.

Par exemple, vous vous retrouvez avec une arme à feu et quelqu’un de menaçant en face de vous ; hors vous ne savez pas vous servir d’une arme et brillez par un score de 0 dans le verbe « tirer ». Vous pouvez dépenser du sephirot pour remplacer les capacités que vous n’avez pas. Dans la phrase je tire sur lui, la dépense serait de 2 points.

Vous voyez, il y a de nombreuses possibilités ainsi que d’autres que nous verrons au fur et à mesure. Prenez garde toutefois, et ce rappel sera fait à plusieurs reprises, votre réserve de sephirot n’est pas infinie et prend du temps à se remplir ; ne gâchez pas tout en voulant frimer avec une mouche pour vous retrouver dépourvu au pire moment… Laissons de côté les canicula funicularis et après avoir vu le verbe, venons-en aux concepts.

Purgatorio Canto 30 Purgatorio Canto 30, Gustave Doré (Source : Wikimedia Commons)
Purgatorio Canto 30 Purgatorio Canto 30, Gustave Doré (Source : Wikimedia Commons)

Les concepts

Résumons, le verbe est le domaine d’action et nous avons survolé la cible de cette action. Mais un verbe demande un concept associer pour fonctionner. Nous allons rester un peu sur le verbe pour expliquer en quittant un instant le secteur des armes à feu.

  1. Modifier
  2. expertiser
  3. démolir

Ces trois recouvrent des domaines très larges :

  1. modifier : un mot pour un auteur, une image pour un peintre, une arrivée d’eau pour un plombier.
  2. expertiser : les comptes d’une société, la valeur d’un tableau, la durée de vie d’une luciole.
  3. démolir : une machine à laver, une argumentation, un immeuble haussmannien.

Bien que pour chaque verbe permettent des choses très différentes, ils permettent de définir une tendance quand aux capacités intrinsèques d’un être.

  1. Modifier : Certains sont obtus et butés, ceux qui conjuguent ce verbe sont plus enclins au changement et à voir l’évolution des choses. La vie est un mouvement et ils sont capables de percevoir les variations possibles sans être choqués des possibilités et/ou des résultats obtenus. Un mot, un tableau, une arrivée d’eau, certains ne sauront jamais percevoir et réaliser autre chose que ce qui est sous leur nez.
  2. Expertiser : C’est l’esprit critique et pointu permettant de voir les points forts et les points faibles d’un concept. C’est être capable de déceler ce qui ne va pas et de porter un jugement objectif. Un comptable doit juger d’une santé financière sans affect. Un critique d’art doit jauger une œuvre indépendamment de ses préférences personnelles. Un biologiste ne doit pas être ému par la pensée de la vie d’une luciole qui s’éteint.
  3. Démolir : Toute chose à une faiblesse. Il ne s’agit pas juste d’une destruction anarchique, mais d’une analyse permettant de voir le point faible d’une chose et de s’en servir pour obtenir un résultat optimal. Pour détruire un immeuble, on peut certes se contenter de mettre des explosifs partout, mais un professionnel lui saura placer les charges pour ne rien laisser tout en évitant les dommages collatéraux. Il en va de même pour démolir une argumentation : le principe est de trouve l’argument fatale qui mettre à genoux son opposant sans que celui ne puisse répliquer. Pour une machine à laver, il faut savoir le faire vite et bien en économisant les efforts. Trouver l’angle l’attaque précis est une spécificité de ceux qui emploient ce verbe.

Tout ceci bien sur n’est une question de tendance et il est évident que personne ne demanderait à un expert comptable d’expertiser un tableau ni à un plombier de repeindre la chapelle Sixtine. C’est pour cela que le verbe peut et doit parfois être accompagné d’un concept.

Prenons l’expertise en exemple.

  1. Si votre personnage est commissaire-priseur, il devra obtenir des points dans le concept « œuvre d’art »
  2. S’il a une formation de comptable, il faudra qu’il attribut des points au concept « finances »
  3. S’il est expert Miami et qu’il doit trouver en 30 minutes l’arme du crime, le concept « armes à feu » lui sera nécessaire.

Ce qui donne :

  1. On vient de découvrir un tableau de Caravaggio et on me demande mon avis pour être sur qu’il s’agit d’un vrai : « j’expertise l’œuvre d’art »
  2. On me demande d’étudier la santé financière d’une boite : « j’expertise les finances de la société »
  3. Est-ce bien avec cette arme que la mouche a été assassinée ? : « J’expertise l’arme à feu »

Attribuer des points dans les concepts vous permet de les appréhender et de rajouter des mots dans la chaîne pour un meilleur résultat. Par exemple :

« J’expertise les ombres et  la signature de  l’œuvre d’art de Caravaggio ».

Important à savoir : le concept en lui même ne décompte pas de point dans la phrase. À partir du moment où vous l’avez appréhendé il est gratuit ainsi que ses synonymes. Dans la phrase précédente, le sujet et le concept « œuvre d’art » sont gratuits. Expertiser étant une action, cela coûte un point ; ombres, signature et Caravaggio demandent chacun la dépense d’un point. Il faut donc au total en dépenser 4 pour réussir.

La spécialisation

Il vous est possible en plus des domaines de choisir des spécialisations. Par exemple votre personnage est un spécialiste de Caravaggio. Il peut donc le choisir comme concept ce qui lui permettra d’obtenir des points gratuits dans la chaîne. Toujours dans la même phrase en exemple, « Caravaggio » sera gratuit. La dépense ne sera que de 3 points au lieu de 4. Les seules possibilités sont celles du vocabulaire.

Inferno Canto 5 lines 72-74, Gustave Doré (Source : Wikimedia Commons)
Inferno Canto 5 lines 72-74, Gustave Doré (Source : Wikimedia Commons)

Le lien intime

Je sens que vous en avez marre des exemples intelligents et que la gâchette vous titille. C’était quoi déjà la phrase ? Ha oui :

« Je tire sur lui »

 

Pour viser la cible, il faut prendre conscience de son existence d’où le fait de dépenser un point. Il y a toutefois un moyen pour que la cible devienne gratuite : connaître son vrai nom. Il ne s’agit pas de celui qui est marqué sur la carte d’identité, mais le nom divin que chaque être ou concept a de gravé en lui. C’est un peu cryptique pour l’instant, c’est normal, ceci sera le sujet d’un prochain chapitre.Tirer est un verbe recouvrant beaucoup de domaines. Entre un revolver, un fusil de sniper, une arbalète, un arc, un lance-pierre ou une tarte à la crème il y a de la marge. Tirer, c’est la capacité générale à viser un point. Un domaine de compétence est donc nécessaire. Si je reprends cet exemple en l’affinant c’est pour rajouter une possibilité d’obtenir un chaînon gratuit. Tous nous avons des préférences pour travailler avec tel ou tel objet. Comme avec l’exemple précédent de Caravaggio, vous pouvez choisir une spécialité du type « revolver » par exemple. On peut toutefois aller plus loin : dans nos préférences, nous avons parfois un affect particulier pour quelque chose. Combien surnomment leur voiture ou leur ordinateur « Titine » ? On connaît tellement bien ce qu’on utilise quotidiennement qu’on en connaît les moindres possibilités et faiblesses. Cette relation intime rend l’utilisation aisée. Il est possible de nommer un objet dont on se sert exclusivement afin d’obtenir un bonus permanent sans avoir besoin d’acheter le concept.Imaginons que vous ayez appelé votre arme « Betty » et que vous avez un score de 3 dans le verbe tirer :

« Je vise et tire sur lui avec Betty »

Comme précédemment, l’utilisation du verbe, de la cible et le fait de viser coûte les 3 points possibles. En précisant que c’est avec « Betty », votre arme favorite ; vous avez droit à un chaînon supplémentaireIl y a toutefois une contrepartie : on appelle sa voiture titine, mais dès qu’on en change on est perdu. C’est la même chose ici : si vous utilisez un objet autre que celui avec lequel vous avez lié un lien, non seulement vous ne bénéficiez plus du bonus mais en plus vous avez un malus de 1.

Les ajustements

Le nombre d’actions
Je vois d’ici les petits malins se dirent qu’avec 3 points ils peuvent dire :

« je tire sur lui 3 fois »,

tirer, lui et 3 étant les mots importants. Petite spécificité : chaque fois que vous indiquer un nombre, vous devez dépenser autant de points. Ainsi la phrase « je tire sur lui 3 fois » demande 5 points et non 3. Détaillons :Je tire sur lui 3 fois :

  • Je tire sur lui: Vous le savez, cela nécessite deux chainons
  • Je tire sur lui une fois : vous apportez une précision. D’une part cela améliore votre score et d’autre part cela évite des catastrophes (par exemple tirer en rafale dans ce cas de figure)
  • Je tire sur lui deux fois : encore un chainon nécessaire
  • Je tire sur lui trois fois : un dernier chainon
  • Soit le total de 5 pour réaliser cette action.

Spécificité du nombre : Faisons confiance aux petits malins pour débusquer les failles :

« Je tire en rafale  »

Une action de ce type demande un chainon par cible même si ce n’est pas spécifié dans la phrase.

Inferno Canto 5 lines 105-106, Gustave Doré (Source : Wikimedia Commons)

Pourquoi faire des phrases longues ?

Croyez-vous que le monde vous appartient et se tient sagement tandis que vous agissez ? Vos actions se font aussi par rapport à celles des autres. Si vous voulez démolir un bâtiment, vous vous opposez à sa résistance naturelle. Rappelez-vous des trois petits cochons : vous êtes le grand méchant loup et vous soufflez facilement la maison en paille. Par contre souffler sur la maison en pierre est tout de même un tantinet plus difficile. Il en va de même pour chaque chose dans le monde. Je connais vos esprits belliqueux alors reprenons la phrase « je tire sur lui » (si ça continue je vais appeler la police)Vous tirez sur quelqu’un mais pas de pot, c’est le super ninja de la mort qui tue et en plus il s’appelle Neo et c’est l’élu.  Vous lui tirez dessus avec un score de 3 dans le verbe « tirer » et 2 dans le concept « armes à feu» ce qui est un très bon score. Saviez-vous que lui avait un score de 4 dans le verbe « esquiver » et de 3 dans le concept « armes à feu » ?  Faisons les comptes :

  • 5 de cotre côté
  • 7 du sien
  • Si vous le loupez vous allez passer un sale quart-d’heure.

Mais ce n’est pas le score initial qui compte. Si tel était le cas vous n’auriez aucune chance. Le plus important, c’est le nombre de mots que vous employez dans la phrase. Pour visualiser, ce nombre représente votre concentration. On peut-être un génie dans un domaine mais échouer comme un débutant parce que nous ne sommes pas assez concentrés.

  • Vous dites : « je le vise et tire sur lui deux fois ». Vous êtes allé au maximum de la chaîne.
  • Votre opposant vous prend pour du caca et se contente de dire « j’esquive » et ne dépense ainsi qu’un point.
  • 5 contre 1, votre ennemi se prend la balle, payant ainsi son manque de sérieux et de concentration.

L’inverse est également vrai si vous vous contentez de dire « je tire ». Vous tirez où ? Sur qui ? De cette manière vous n’avez aucune prise sur le monde.Par contre si votre opposant se lâche, là vous risquez d’avoir des problèmes. Imaginons que cette fois il dise :

« J’esquive instinctivement les deux coups de feu en me jetant au sol »

Cela lui coûtera 6 points : « je » est gratuit, 1 point pour l’adverbe ; 2 points pour le nombre de cible, coups de feu est gratuit car il a assimilé le concept d’armes à feu, 1 point pour l’action de se jeter et 1 dernier pour le complément de lieu. En répondant en détail aux questions « qu’est-ce que je fais ? » « comment ? », « où » et en décrivant son état d’esprit, votre adversaire pet échappe ainsi au sort que vous lui réserviez.

Purgatorio Canto 29 Purgatorio Canto 29, Gustave Doré (Source : Wikimedia Commons)
Purgatorio Canto 29 Purgatorio Canto 29, Gustave Doré (Source : Wikimedia Commons)

Et en cas d’égalité ?

Imaginons que vous ayez tous les deux un score égal à l’issue de l’affrontement. Il ne peut y avoir de statu quo. Par défaut, l’égalité profite à l’agresseur même si les dégâts infligés seront minimes. Nous entrons dans une phase d’enchères où chacun doit dépenser des points de sephirot pour l’emporter. C’est celui qui en dépense le plus qui l’emporte. À vos enchères ! Par moments ce sera pour vous une question de survie.

Création du personnage
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Le Metatron
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Fiche de personnage
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Le sephiroth
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Les signes et actes de puissance
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« Apocryphe » signifie « secret ». Certaines chose doivent être cachées aux yeux des hommes pour leur bien. Depuis des siècles, la cour des ombres flirte avec notre réalité ; peu en sont conscients. À vous à présent de découvrir ce qui se trame derrière les ombres. Dans les textes deutérocanoniques suivants se trouve la vérité :

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