Currently browsing tag

Kimaera Universalis

Zoomorphia

Voici le dernier acte du Kimaera universalis. Après avoir présenté mes analyses sur les ophidiens et les vampires, je vais à présent vous parler un peu du loup-garou afin de clore ce triptyque. Je dois vous avouer que ma thématique initiale reposait sur la bestialité, ou devrais je plutôt dire la violence que représente ce type de créature. Autant l’ophidien représente la sagesse et la connaissance, le vampire les passions refoulées, autant je pensais que le lycanthrope représentait universellement la bête en nous dans son aspect brut et brutal. Cette idée a disparu tandis que je rédigeais cet article: plus que la bête en nous, c’est la nature en nous qui apparaît sous les traits de l’homme bête.

Le fantasme de Renfield

genèse,chapitre 4, verset 10-11 « alors dieu dit : qu’as tu fait ? La voix du sang de ton frère crie du sol jusqu’à moi. Maintenant, tu seras maudit loin du sol qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère »

Ophidius Rex

L’ophidien représente systématiquement la puissance et la connaissance. Ce qui semble finalement en être l’ultime archétype est l’Ouroboros, le serpent qui se mort la queue, incarnation même des ésotériques caput draconis et cauda draconis. Tout est dans forme, celle du cercle lorsqu’il se love sur lui même dans l’imaginaire collectif; un cercle qui symbolise le cycle éternel de la vie et de la mort. Détruire le cercle permet de sortir de son contexte et d’accéder à d’autre vérités. Siegfried brise le cercle et devient immortel. Apollon brise le cercle et crée son oracle. Jésus brise le cercle lors de sa parousie et apporte la paix sur le monde. Quetzalcóatl s’immole, brise le cercle et crée un cinquième monde. Si la mue même de l’ophidien fait de lui un symbole de renaissance, l’abattre brise le cycle et élève l’humain.