L’Édit 2Pac

C’est en cette période de renaissance célébrée par quelques deux milliards d’individus en ce bas monde qu’un nouveau pan de l’implicite charte et explicite manifeste de l’Orpheo Mundi se doit d’être exposé aux rétines suburbaines et impétrantes psychés de nos chers lecteurs, vous, très chers complices de nos transfiguratrices rêveries.

Il n’est pour ordre en ces quelques lignes de n’évoquer l’impavidité contemporaine, de quelconques impalas se frottant aux plaines africaines ou asiatiques, de Paul Buchanan de plaqueminier, de malencontreuses myalgies survenues à l’occasion de songes par trop éhontés (laissez les draps s’en souvenir à votre place, une carte du prochain tour de France gratuite est tout aussi glorieuse que celles procurées dans les commerces), de lice pour vos semis, de fenaison de la sanie de vos voisins, de claie posant à la place d’un poseur, encore moins d’absoudre les différences de binettes, ou d’une inflorescence d’églogues, non, rien de tout cela ne peut avoir sa place au sein de ces pages HTML aux codes sources jalousement préservés par notre Révérend.

Baladez-vous, surfez par ailleurs, tout ce que vous y trouverez s’accommodera à cela, motets de Camille Albane ou Jean-Louis David, la convexité d’un certain monophysisme, troupeau de felouques jouissant de l’ombre apporté par quelques tallipots en carton, la bondieuserie d’un séga rythmé de graines bouillies du dernier Thin-Bou-Dienn familial, soyez certain que le tout sera découpé à coups de gouge par vos serviteurs.

Cet inventaire à la Prévert ou le droit de le pratiquer, tel cet ancien trotskyste à la cotonneuse chevelure passé pasteur des âmes tristes d’un pays à la recherche de son substrat et de ses prédicats -une belle aporie- auxquels nous pourrions ajouter une mezzouza catadioptrique, cet enclitique sentiment d’exister comme balcar de notre mortalité et de notre insignifiance, ne sauraient être pour nous.

Nous, nous avons déposé armes à feu et foulards, fanions représentatifs de biles séculaires et d’appartenance à d’imbéciles factions de crétins endormis au confortable marasme apporté par l’austérité de leurs vies.

Soit, l’existence est organique, et nous nous savons assez fragiles pour l’accepter, mais nous nous savons également assez fort pour la défier, dépasser ce que l’entendement peut admettre.

2Pac est mort ? Mais il est vivant dans chaque atome de ce début du 21ème siècle, comme une jouissance des demeurés que cette société put diviniser l’un des leurs.

Mais que ces atrophiés du bulbe ne s’y trompent pas. 2Pac ne peut être mort et diviniser en sus. La Divinité n’est qu’Image est l’image n’est que la rémanence d’un sens ; hors, n’émanait de ce prédicateur de sottises autre chose que la nullité de son époque. Hurler vos scabreuses interjections en claquant les fessiers de salopes en rut toutes heureuses de se désaper pour quelques billets verts le tout saupoudré d’une multitude de bouteilles d’alcools aux marques floutées (l’on peut-être rebelle, yo motherfucker shit, et se laisser apprivoiser par l’influence des TM et autres registered mark), ne dénotera rien d’autre que la vacuité de votre être et l’idée, prégnante et assouvie à la fois, que vous n’êtes qu’un parasite.

Un seul remède à appliquer à l’encontre de ce virus, et vous l’avez sous les yeux, une accointance d’imagination, d’amitié et de partage. Tels sont les socle, base et vertus de l’Orpheo Mundi.

Seriez-vous capables de les partager ? Une seule chose à faire si votre réponse est positive. Mentionnez, le plus souvent possible dans vos commentaires, vos discussions, vos écrits, vos participations, qu’ils soient de nature directe, manuscrite ou électronique, votre fierté d’être l’un des signataires, des signataires de l’Edit 2Pac.

 

Mehdi Gzom

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