"The Rocky horror picture show", du culte, du culte !

Explosif, énorme, cathartique, jouissif, je ne trouverais jamais assez de mots pour décrire ce chef d’œuvre.

The Rocky horror picture show

Beaucoup d’entre vous connaissent déjà ce film, mais je me lamente quand je vois que beaucoup dans mon entourage ignorent son existence. Je me permets donc de vous parler de ce film culte au sens premier du terme ; ceux qui l’ont vu éprouvent une véritable dévotion à l’égard de ce film. Vous l’avez déjà vu ? Vous serez heureux de le retrouver. Il vous est totalement inconnu ? Ne bougez pas, j’arrive pour vous frapper.

Le Rocky horror picture show c’est quoi ? Il s’agit d’une comédie musicale créée en 1973 par un cinglé, Richard O’Brien. Le thème : Frankenstein sur fond de sexe, drogue et rock’n roll. L’histoire ? De jeunes mariés Brad et Janet partent en voyage de noces. Ils sont mignons, touchants, purs, aussi excitants que des mormons calvinistes neurasthéniques. Leur voiture tombe en panne. Les pauvres innocents pensent trouver de l’aide dans un vieux manoir. Ils ignorent qu’ils seront plongés dans l’enfer du docteur Frank-N-Furter. Cette pièce sera par bonheur adaptée au cinéma par Jim Sharman en 1975.

Vous avez surement reconnu certains visages, à commencer par celui de Susan Sarandon dans le rôle de la pieuse Janet. Cela change de ses autres rôles, vous en conviendrez. Dans le rôle de Brad, les amateurs de la série Spin City auront probablement reconnu Barry Bostwick, le maire de New-York. J’avoue ne pas avoir fait tout de suite le lien. D’ailleurs, dans un épisode de la série, un clin d’œil sera fait au film : le maire apparaît en porte-jarretelles et dit ravi à l’assemblée « Ha ! Ça me rappelle ma jeunesse !».

Un autre visage connu sans qui ce film aurait perdu de son charme, le savant fou transsexuel du film qui assumait déjà ce rôle dans la pièce initiale : le grand Tim Curry dont la seule présence épice toutes les œuvres (vous avez le droit de me lapider pour ce jeu de mots honteux) On le reconnaît aisément dans toutes ses apparitions grâce à son large sourire carnassier. Le clown criminel dans « Il est revenu » ? C’est lui. Le dangereux criminel dans un double épisode de la série « Esprit criminel » ? Encore lui. Ici, il est explosif, extravagant, sexy, grotesque, diabolique. Qui d’autre que lui saurait courir dans des escaliers en colimaçon avec des escarpins aux pieds ?


Le docteur Frank-N-Furter a un projet diabolique : créer un homme parfait pour assouvir sa libido sans fin. Il ne laissera rien ni personne se mettre sur son chemin, pas même son neveu Eddy, un motard interprété par Meat Loaf. Vous découvrirez par vous-même le résultat de ce sextoy surhumain appelé par son créateur libidineux : Rocky.


Innocemment taquin, le docteur fera en sorte de décoincer nos deux tourtereaux jusqu’à la conclusion onirique de cette fresque débridée. C’est un délice pervers que de voir Janet se lâcher et chanter « Touch me touch me touch me, I want to be dirty » (je n’ai pas trouvé de vidéo de cette scène hilarante)


Pour info, ce film est encore diffusé au studio Galande les fans se réunissent pour refaire les chorégraphies en se balançant de la farine, de l’eau, des œufs ou tout ce qui passe à portée de mains. Je n’y suis pas encore allé, mais je pense craquer d’ici peu. En attendant, je vais de nouveau regarder ce film une énième fois.

Une petite dédicace spécial pour A, une grande fan du film et à qui je souhaite un joyeux anniversaire !

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