"Hypatie", de Charles William Mitchell
Internet est une source incroyable pour tout et rien. En ce qui concerne la peinture plus particulièrement, on peut découvrir en quelques clics de nombreuses œuvres qui nous marqueront à vie et pour lesquelles on n’attend qu’une chose: les voir « en vrai ». Toutefois, cette profusion peut amener parfois une certaine frustration quand on ne trouve rien de ce que l’on cherche. J’ai ressenti ceci à cause de ce tableau appelé « Hypatie »
Immédiatement j’ai cherché d’autres œuvres de Charles William Mitchell, et force est de constater que je n’ai rien trouvé d’autre que de courtes biographies. « Hypatie » est son seul tableau connu, ai-je lu aussi bien en anglais qu’en français. Et puis j’ai découvert l’histoire de cette femme fascinante au destin cruelle. Mathématicienne, philosophe, elle finira assassinée sauvagement par une foule chrétienne. Pour une première approche de son histoire, je vous invite à consulter la page Wikipédia qui lui est consacrée.
Je me dis que dans une fulgurance de génie et de détails, le peintre s’est effacé pour laisser la place à celle qu’il a du tant aimer des siècles après sa mort. Vision romantique de bas étage pourriez-vous dire; certes. Mais n’est-il pas bon de rêver à l’amour de cet homme pour cet esprit sacrifié et partager avec lui sa passion ? En tout cas, grâce à lui j’ai découvert Hypatie d’Alexandrie et suis fasciné par elle.
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