Les rêveries de Stéphane Briot
Voici un artiste que j’ai découvert par hasard sans savoir qu’il l’était. Les rencontres fortuites sur internet ne sont pas des hasards. Je suis régulièrement le blog de Stéphane Briot sur l’informatique, aussi bien pour le côté technique que pour le côté humain. C’est en discutant de l’un de ses articles que j’ai appris qu’il avait fait quelques expositions.
Bien que cela ne se fasse pas de demander, j’ai exprimé mon désir et ma curiosité de voir ce qu’il faisait. Il m’a envoyé ses photomontages qui m’ont plu et c’est avec son autorisation que je vous les présente ici.
J’aime beaucoup ces géantes baudelairienne dominant un monde technologique ; elles m’évoquent une sensation de force au milieu de la fragilité de ce monde. J’ai toujours aimé le mélange des genres, de voir la matière associée à la technologie, passer de la « cyberculture » à la « fantasy ».
Lors de cette discussion, j’ai cru comprendre qu’il était un peu dégoûté par le monde de l’art et que c’était une des raisons faisant qu’il a raccroché son appareil photo tel un boxeur raccrochant les gants. Tout ce que je peux dire c’est : « Hey, Steph ! Arrête ton char et reviens! ». Il n’aime pas parler d’art, il préfère le vivre, peut être est-ce une des raisons de ce désengagement ? En tout cas s’il souhaite venir parler de son expérience, il est le bienvenu. S’il veut nous présenter d’autres créations, il est le bienvenu.
Il n’a plus de site mais j’ai pu retrouver certaine de ces œuvres sur le site marchand « Art Majeur »
Pour finir, je disais tantôt que les rencontres fortuites sur le net n’étaient pas dues au hasard : les pros ou les passionnés d’informatique avec qui je m’entends le mieux sont des gens qui aiment l’art. Je m’en rends souvent compte à posteriori. Si le monde virtuel est aussi vaste que le monde réel, on ne discute finalement qu’avec ceux qui nous ressemblent.
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