Les peintres démiurges
Le titre de ce sujet pourra sembler étrange pour certains. Pour d’autre, cela sera un pléonasme, chaque artiste étant un peu démiurge en créant son univers. Ce qui lie ici ces différents artistes, ce sont leurs représentations si particulières du corps qui, bien plus que chez d’autres peintres, sont proches de la terre. J’ai comme une sensation en contemplant leurs œuvres d’être le spectateur de la marche d’un golem (le golem est une créature vivante faite d’argile à l’image de l’homme)
En ce qui concerne le premier Lucian Freud (oui, c’est bien le petit-fils de Sigmund) Il n’est plus nécessaire de le présenter autrement qu’en rappelant certaines de ces œuvres :
Vous trouverez aisément de nombreux sites montrant ses tableaux. En attendant vous pourrez en voir plus au niveau du Phalanstère en cliquant ici.
En ce qui concerne Amy Mash, J’ai eu la chance de tomber sur ces créations lors de mes pérégrinations où j’ai été frappé par ce je-ne-sais-quoi de minéral dans son coup de pinceau :
Je vous suggère d’aller au delà de la page que je lui ai dédié au phalanstère pour vous rendre sur son site personnel.
Steve Huston: J’avais croisé ses œuvres, j’ai retrouvé son nom grâce à l’excellent « blog de Li-an« , que je vous invite d’ailleurs à visiter en long en large et en travers. Pour avoir une présentation de ce peintre, je vous invite donc à cliquer sur le lien du blog que je viens de ce citer après vous être rendu au phalanstère.
Je terminerai avec l’un de mes derniers coups de cœurs: Costa Dvorezky. Là aussi, le corps est une matière, il se confond avec un décor aussi vivant que la chair. J’ai trouvé sur ce site la traduction d’une citation de ce merveilleux peintre :
« Pour moi, la peinture est une matière ésotérique où la réalité rencontre l’illusion et où l’illusion devient réalité. » Costa Dvorezky (traduction libre)
Pour sa page dédiée au phalanstère, c’est ici et pour son site, suivez ce lien
Lorsque je regarde les tableaux de ces différents maitres contemporains, j’ai l’impression de pouvoir regarder à travers les yeux d’un dieu voyant le premier homme surgir de la terre (je me répète) À travers ces yeux, il n’est à mon sens nullement question de la prédominance de l’homme sur la matière, car celui-ci est matière. Fascination pour ces choses qui bougent mais détachement divin car ces petits rien qui en sont grands ne font que partie d’une gigantesque fresque.
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