« La zona, propriété privée », Wisteria Lane au Mexique
Le titre du film présenté ici n’a aucun rapport avec les dérangeantes éruptions cutanées. Il n’y a rien de médical ici bien …
Le titre du film présenté ici n’a aucun rapport avec les dérangeantes éruptions cutanées. Il n’y a rien de médical ici bien …
Perdita Durango est dangereuse.
Perdita Durango est folle.
Perdita Durango est destructrice.
Perdita Durango aime le sexe et le sang.
Perdita Durango a le cynisme des gens lucides.
Perdita Durango a faim.
Perdita Durango rencontre Roméo Dolorosa, un mec aussi barjo qu’elle.
C’est une longue descente aux enfers qui nous est présentée, d’autant plus longue et difficile qu’elle dérange. En tout cas, ça m’a dérangée. Parce que ce qui ressort surtout, c’est l’immense vide dans lequel les deux, Brandon et Sissy se débattent. Un vide terriblement vivant dans lequel on peut se laisser mourir.
Des agresssions, des meurtres ont lieu dans son entourage. Est-ce un fan cinglé ? Est-ce quelqu’un qui la hait ? Est-ce elle? Toutes les pistes sont possibles. On étouffe avec elle, on s’enfonce et on gémit. La psychose se mêle au cauchemar. La réalité s’effondre, on croit la percevoir lorsque d’un coup on replonge la tête dans une eau vaseuse.
Comme disait l’autre, « c’est l »histoire d »un mec », Kowalski, un paumé, ex-flic, ex-soldat au Vietnam, ex-pilote de course, ex -vivant, qui accepte un pari : celui de livrer en moins de 15h une dodge de Denver à San Francisco.
Tout au long du film, l’amour devient passion, la passion se fait obsession jusqu’au point de non-retour. Subtilement la folie s’immisce dans ce pensionnant si calme. Les failles de chacune se révèlent.
Le Rocky horror picture show c’est quoi ? Il s’agit d’une comédie musicale créée en 1973 par un cinglé, Richard O’Brien. Le thème : Frankenstein sur fond de sexe, drogue et rock’n roll. L’histoire ?
Ce public, ces chers bons citoyens ne sont que des chats jouant avec le cadavre d’une sourie. Se rendent-ils seulement compte que ce cadavre avec lequel ils s’amusent est leurs cerveaux, leurs consciences, leurs âmes ? « vendre du temps de cerveau disponible » n’est en fin de compte pas si nouveau.
À travers le parcours des trois personnages principaux, la jeune fille perdue, le gay cynique ou le drageur rebelle, on se souvient à quel point il est difficile de maitriser ces règles subtiles qui régissent ce monde.
Brecht, qui a fui l’Allemagne dérivante, a décrit dans cette pièce en déformant les noms des protagonistes , la montée du nazisme. Plus que dans un livre d’histoire, il montre avec quelle facilité un médiocre peut faire basculer le monde dans la folie.