Révérend, je suis ton père!
Il faut quand même avoir un grain pour écrire sous le nom du « Révérend », vous ne croyez pas? C’est ce que je …
Il faut quand même avoir un grain pour écrire sous le nom du « Révérend », vous ne croyez pas? C’est ce que je …
On a tous des années de prédilection : pour moi, ce sont celles passés dans un institut de sondages célèbre. J’étais simple …
Alors ne pleure pas
car je ne t’ai pas encore fait tout le mal que tu désires.
Ne gémis pas.
Tes lèvres gonflées d’émotion ne m’ont pas encore assez suppliées.
Ne souris pas.
Je n’ai pas encore vu la putain en toi se prélasser telle une sainte sous les caresses des pénitents,
tout comme je désire contempler la sainte en toi se lamenter de ne plus être une putain.
Pauvre et frêle agonie, comme tu transpires, comme tu frémis. Viens, viens dans mes bras, épanche ton sang contre cette poitrine que j’offre à toi. Tu refuses? Alors reste là, assied-toi. Vertu s’est livrée à toi et toi, tu l’as satisfaire à hauteur de ce qu’elle demanda? Que désires tu maintenant? Moi? O, ne rougis pas, entre nous il ne saurait être question que de cela.
Rageuse est la tombe quand ses amants se glissent hors de son lit ! Ils sont Balmung et Durandal jaillissant de ses cuisses de marbres ! Spectres infects, insensés fiacres de douleurs ! Que ne puis-je un instant assister à l’explosion de vos rancœurs!
Ares : oui ?
Zeus :
Écoute, Héra est près de toi?
Il faut lui dire: « Maman, c’est quelqu’un pour toi »
Distribution des rôles: Zeus: dans son propre rôle Héra, dans son propre rôle Héphaistos: dans son propre rôle Un groupe de jeunes …
Voici le dernier acte du Kimaera universalis. Après avoir présenté mes analyses sur les ophidiens et les vampires, je vais à présent vous parler un peu du loup-garou afin de clore ce triptyque. Je dois vous avouer que ma thématique initiale reposait sur la bestialité, ou devrais je plutôt dire la violence que représente ce type de créature. Autant l’ophidien représente la sagesse et la connaissance, le vampire les passions refoulées, autant je pensais que le lycanthrope représentait universellement la bête en nous dans son aspect brut et brutal. Cette idée a disparu tandis que je rédigeais cet article: plus que la bête en nous, c’est la nature en nous qui apparaît sous les traits de l’homme bête.
genèse,chapitre 4, verset 10-11 « alors dieu dit : qu’as tu fait ? La voix du sang de ton frère crie du sol jusqu’à moi. Maintenant, tu seras maudit loin du sol qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère »
L’ophidien représente systématiquement la puissance et la connaissance. Ce qui semble finalement en être l’ultime archétype est l’Ouroboros, le serpent qui se mort la queue, incarnation même des ésotériques caput draconis et cauda draconis. Tout est dans forme, celle du cercle lorsqu’il se love sur lui même dans l’imaginaire collectif; un cercle qui symbolise le cycle éternel de la vie et de la mort. Détruire le cercle permet de sortir de son contexte et d’accéder à d’autre vérités. Siegfried brise le cercle et devient immortel. Apollon brise le cercle et crée son oracle. Jésus brise le cercle lors de sa parousie et apporte la paix sur le monde. Quetzalcóatl s’immole, brise le cercle et crée un cinquième monde. Si la mue même de l’ophidien fait de lui un symbole de renaissance, l’abattre brise le cycle et élève l’humain.